JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024
TENGGER
+ FOREVER OVERHEAD
+ projection“A Month of Single Frames” de Lynne Sachs
Lieu : Cinéma Oblò
Av. de France 9, 1004 Lausanne
Portes : 19h30 / Début : 20h00
Prix d’entrée à choix: 10.- | 15.- | 20.-
TENGGER est une famille de musicien·ne·s itinérant·e·s. Le couple, composé d’Itta, originaire de Corée du Sud, et de Marqido, originaire du Japon, crée une magie psychédélique New-Age drône en utilisant la voix, l’harmonium indien, des instruments-jouets, des synthétiseurs et de l’électronique. Le duo a débuté sous le nom de « 10 », mais depuis la naissance de leur fils RAAI en 2012 (qui les accompagne en tournée et contribue au chant, aux synthés, et danse également sur scène), iels se sont re-baptisés TENGGER; qui signifie « étendue illimitée du ciel » en mongol, pour marquer l’expansion de la famille.
Les pèlerinages annuels de la famille influencent tous les aspects de leur art.
Forever Overhead c’est la rencontre entre ciel et tête, l’espace entre-deux où les limites s’effacent et tout semble possible. Cherchant à retrouver l’imaginaire utopique des terrains vagues de l’enfance, le duo frère-sœur explore les variations infinies de l’écriture et de l’improvisation, tissant un paysage pop-folk-noise riche en contrastes et en harmonies ambitieuses. A deux voix, et jouant de tous les instruments qu’ils rencontrent, leur musique est faite d’instants suspendus où la douceur côtoie l’étrange, et rien n’est jamais tout à fait ordinaire.
“A Month of Single Frames” de Lynne Sachs
14mn
En 1998, la cinéaste Barbara Hammer a effectué une résidence d’artiste dans une cabane sans eau courante ni électricité. Elle y a tourné des films, enregistré des sons et tenu un journal. Pendant des décennies, ces documents sont restés dans ses archives personnelles, jusqu’à ce que, alors qu’elle approchait de la fin de sa vie en 2018, elle confie à son amie, la célèbre cinéaste américaine Lynne Sachs, le soin de réaliser un film à partir de ces documents. À travers son propre film, Lynne explore l’expérience de la solitude de Barbara. Elle place le texte sur l’écran comme une confrontation avec un cinéma somatique qui nous rassemble tous dans des espaces et des temps multiples.