Marietta recèle une noirceur intérieure qu’il chante comme une balade flamboyante. Elle infuse chaque morceau de son nouvel album jusqu’à son titre aux airs d’anxiolytique. C’est un album ludique et artisanal, qui fait de chaque embardée cosmique une éruption intime, troublée et lumineuse.

Passé par ​​la Grande Triple Alliance de l’Est, scène anarchique qui a explosé entre Metz et Strasbourg au début des années 2000, ou encore A.H. Kraken, Plastobéton et The Feeling Of Love, il sort en 2015 son premier album solo, Basement Dreams Are The Bedroom Cream, une sublime collection de chansons bricolées sur un magnéto 4 pistes. Son nouvel album Prazepam St., sorti sur Born Bad Records, est une véritable synthèse involontaire des ses albums précédents, tissé d’influences adolescentes.

Photo: Chloé Lecarpentier

Entre guitares réverbérées, drum machine lo-fi et voix lancinantes, les deux Novoboy partagent leur spleen coldwave et leurs vagues à l’âme nocturne.

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