DRONE, NOISE, EXPÉRIMENTAL

La Tène – d’Incise (harmonium indien et électronique), Alexis Degrenier (vielle à roue) et Cyril Bondi (percussions) – collecte, écoute et sonde les mélodies populaires de territoires étendus, du Jura jusqu’aux monts d’Auvergne. Pensée comme un élément de composition à part entière, la musique traditionnelle est revisitée à travers la répétition, les sons continus et l’électronique. Le trio franco-suisse brouille les pistes entre passé et présent, traditionnel et contemporain.

Après un premier disque sorti en 2016 et une longue série de concerts (parmis lesquels des apparitions aux Sonic Protest, Kilbi ou Montreux Jazz), La Tène a sorti en septembre « Tardive/Issime », sur les labels Three:four et Bongoe Joe. Si ce second opus reste fixé sur le même procédé de composition, il axe son écoute sur un timbre volontairement plus riche, alliant de longues descentes d’harmonium à des percussions plus obsessionnelles, alliées aux motifs et bourdons de la vielle toujours plus acérée.

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DRONE, MINIMALISME, EXPÉRIMENTAL

Depuis ses débuts en 2010, Razen travaille sur les timbres et les drones uniques de leurs instruments à cordes et à vent, et ce de manière improvisée et instinctive. Le groupe bruxellois mêle l’univers pré-industriel, le spectral, l’ « ethnic dreamtone » avec de la transe et du mysticisme médiéval. Initié par le duo Brecht Ameel et Kin Delcour, Razen a grandi et ait devenu un groupe à géométrie variable (ils joueront en trio sur la scène du Bourg). Après des sorties sur le pointu label belge Kraak, Razen vient de sortir un nouvel album, « The Xvoto Reels », sur le label lausannois Three:four. Un album enregistré en live dans une église, lors de sessions d’improvisations à l’orgue, au tabla, à la vielle à roue et à la double basse.

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