Du 14 au 16 septembre, Lausanne se transforme en capitale de la scène musicale helvétique à l’occasion de la 8e édition de Label Suisse Festival. Au menu: pop, chanson, electro, hip-hop, metal, jazz, mais aussi musique classique et Neue Volksmusik. Dix lieux accueilleront plus de 60 concerts offerts. Au Bourg, trois concerts, ainsi que des aftershows, seront programmés chaque soir.

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Un son à la fraîcheur de menthe, au bord du ruisseau ombreux de ce line up atypique. Lucia Cadotsch envoûte le milieu du jazz depuis la sortie de « Speak Low » (2016) couronné par le prestigieux Echo Jazz Prize. L’oiseau gracile tisse ses propres liens autour des mythiques standards du « Great American Songbook », le grimoire des reines du jazz (Dinah Washington, Billie Holiday et Nina Simone). Et c’est une coulée de bonheur qui nous traverse, pareille à celle qui relie les musiciens sur scène.

L’Ensemble Nikel tient de l’artisanat furieux. Le trio présente « Lecture about Listening to Music », un concert-conférence d’absurde drôlerie de Matthew Schlomowitz. Avec « Digital Drunk » (création), Daniel Zea métamorphose les samples et sons de jeux vidéo en musique de concert. Une critique pertinente de notre monde dystopien – ou comment se servir de la technologie pour mieux la comprendre et se mettre en garde contre elle. Une récréation jubilatoire !

Ce concert bénéficie du soutien de la Fondation pour la musique Ernst von Siemens

Des histoires d’amour, d’ivresse ou de désespoir qu’elle conte de sa voix grave de comtesse hongroise. Voilà de quel bois se forme la musique de la jeune Valaisanne. Une pop au climat inquiétant comme une journée d’été où plane l’ombre menaçante d’un orage dont on ne sait jamais s’il surviendra ou non. Sandor, par son attitude et sa présence, a la classe d’un crooner féminin hanté par une voix qui semble émaner d’elle comme une force mystérieuse.