GREG FOX + DAVID MEIER & LOUIS SCHILD - Association du Salopard

MERCREDI 13 DÉCEMBRE

GREG FOX (US)

DAVID MEIER & LOUIS SCHILD (CH)

Lieu: Le Bourg

Portes 21h00 / Début 21h30

Prélocs 12.- / Sur place 14.- (Salopard et étudiants 5.-)

Concerts

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GREG FOX (RVNG Intl. / US)

ELECTRONIC, DRUMMING, FREE JAZZ, AVANT-GARDE

Batteur surdoué et hyperactif aux mille projets et collaborations (Liturgy, Guardian Alien, Zs, Ben Frost, Hieroglyphic Being ou encore Ex Eye, projet post-metal qu’il a fondé en début d’année avec Colin Stetson), Greg Fox a sorti son second album solo cet automne sur le passionnant label RVNG Intl. (The Body, Holly Herndon, Blondes, Julia Holter…).

Nommé « The Gradual Progression », cet album voit Fox user de nouvelles méthodes et technologies pour extérioriser sa virtuosité polyrythmique en des domaines non physiques. Il attache ainsi des capteurs à sa batterie, qui déclenchent des palettes de sons d’instruments virtuels, pour arriver à produire une sorte de musique électronique mutante. En résulte une richesse musicale folle, les fulgurances tonitruantes de la batterie se mêlant à des plages d’ambient et de free jazz spirituelles, à des boucles psychédéliques et à des sonorités futuristes.

Site web / Bandcamp

DAVID MEIER & LOUIS SCHILD (CH)

RITOURNELLES & PERCUSSION

Ce duo, moitié du groupe LEON, vient au Bourg pour commencer le travail d’une composition qui tendra à réunir non pas deux mais neuf personnes sur scène en juin prochain; ce même LEON rejoint par l’ensemBle baBel. Pour le moment le binôme David Meier (batterie) – Louis Schild (percussions, basse) propose un set où les rythmes restent des fluides et dont la forme reste sans cesse émergente et jamais imposée. Les impacts et les frottements s’enchevêtrent pour harmoniser ou distordre l’espace et le temps comme si on pouvait tirer un fil et le faire voyager au sein d’un espace pourtant confiné.

BABELON #2

Depuis toujours chanson et pays font bon ménage, des songlines aborigènes qui traversent les âges et évoquent les itinéraires créateurs du temps du Rêve conservés dans le territoire – sorte d’hymnes que quiconque retient accède au partage de la propriété du lieu chanté – aux hymnes nationaux qui plus proches de nous attestent à leur manière le lien étroit entre leurs interprètes et le lieu qu’ils rappellent. Ces gestes ne se contentent pas d’évoquer leterritoire, ils le contiennent et permettent de le réactiver dans les imaginaires comme dans l’espace lui-même.

Leur emboîtant le pas, BABELLEON (la rencontre de L’ensemBle baBel et de LEON) s’intéressent aux sons comme façon de cartographier le réel et d’appréhender le geste musical dans sa spatialité et sa temporalité, que ces tentatives s’inscrivent dans une dynamique de l’itinérance ou dans une réception sédentaire du lieu.
La chanson n’aura lieu d’être que dans la mesure où elle répondra à l’exigence double de révéler l’espace et de le partager, comme une carte pour un territoire, un air pour un acte de propriété

Site web David Meier / Site web Louis Schild