Voici le all star band rêvé de la scène postkraut française, comprenant des membres de la galaxie Standard In-Fi & co (Tanz Mein Herz, Balladur, France, Société Etrange, Megabasse…) réunis grâce à l’opiniâtreté de l’artiste et performeuse Florence Giroud. Cette dernière a réussi le tour de force d’emmener avec elle ces musiciens, qu’on connaissait bien pour leurs expérimentations instrumentales, sur le terrain glissant de la spoken pop cinématographique. Le pari est plus que réussi! On ne peut s’empêcher de s’accrocher à des références (le Melody Nelson de Gainsbourg, Catherine Ribeiro & Alpes, Brigitte Fontaine) histoire de ne pas perdre totalement pied, mais Omertà est unique en son genre. Ce combo hypnotique approfondit la mélodie jusqu’à l’intime sans jamais verser dans le superficiel. L’osmose est profonde. Toutes ces personnalités uniques entrent en résonance les unes avec les autres et fabriquent, l’aire de rien, une orientation inédite de la chanson française.

Pour célébrer leurs sorties solo respectives, Dizzy Davis et Leopardo ont décidé de donner quelques concerts spéciaux ensemble en jouant des chansons issues de leurs deux projets. Attendez-vous à des morceaux sur la sexualité, l’amour et la haine, fondus dans une atmosphère pop psychédélique où les deux artistes trouvent un terrain d’entente. Imaginez le fantôme de Hope Sandoval revenant avec des paroles provocantes, parfois même en italien, chantant avec des humains lysergiques descendant des montagnes suisses :  » Oooh, sento l’amore, Oooh, lo sento dentro « .